Fraude à la carte bancaire et e-commerçants












« Sur internet 3 transactions sur 100 subissent une tentative de fraude et 1 transaction sur 1000 est une fraude effective ».

 

 

 

L’usage des sites de vente en ligne explose !

Les e-commercants sont les nouveaux bienheureux !

Selon la FEVAD, le marché de la vente en ligne ne s’est jamais aussi bien porté avec 55,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 600 millions de transactions en 2013(soit une augmentation de +17,5% par rapport à 2012).

Un succès qui s'explique en partie par un nombre de plus en plus important de français qui achètent en ligne (39 millions en 2013, soit 59% des français).





Et quels sont les principaux moyens de paiement utilisés par les acheteurs en ligne ?



      
Carte bancaire
80%
Portefeuille en ligne (type Paypal)
27%

Chèque cadeau
14%

Carte bleue virtuelle
11%

Plusieurs fois sans frais
8%

Prélèvement bancaire
7%

Paiement par chèque
5%

Virement bancaire
5%

       Source : FEVAD




Parallèlement au succès des e-commerçants, les fraudes à la carte bancaire explosent également !


Chaque année, 1,5 MILLIONS DE FRANÇAIS sont VICTIMES D’UNE ARNAQUE à la carte bancaire.

Les montants subtilisés atteignent aujourd'hui un record de 450 millions d'euros (en 2020, la fraude atteindra selon « des prévisions basées sur l’évolution du e-commerce », 850 millions d’euros).

A la lumière de ces chiffres désastreux, une large partie de la population française reste encore frileuse quant à l’usage de leur carte bancaire sur internet.

C’est une réalité, la fraude liée à l'usurpation de son numéro de carte bancaire fait peur !

D’autant plus que tout ceci se fait dans un relatif silence des banques et des victimes qui ne communiquent pas sur cet état de fait (56% des victimes ne portent pas plainte et les fraudeurs sont rarement appréhendés).

De plus, dans la majorité des cas, la fraude n’est même pas détectée par la victime. Soit par un manque de vigilance (par exemple, une somme qui a été  débitée 2 fois) ou soit les sommes soustraites sont insignifiantes (de l’ordre de quelques euros).

"60% des fraudes à la carte bancaire sont liées au paiement à distance (effectués par internet, téléphone ou courrier).
40% restant sont des fraudes sur les points de vente et les distributeurs automatiques de billets."




Cette peur de la fraude à la carte bancaire est exacerbée par des techniques de vols toujours plus sophistiquées :


§  Le hameçonnage (ou phishing) : de faux mails (provenant d’EDF, la CAF, SFR, etc.) sont envoyés aux individus et les invitent à cliquer sur un lien pour mettre à jour leurs données bancaires afin de renouveler un contrat, recevoir un remboursement, débloquer un rejet de paiement, etc. Les personnes qui cliquent sur ces liens sont renvoyées vers de faux sites internet des fraudeurs qui peuvent ainsi disposer des données bancaires de leurs victimes.


§  Les logiciels espions (ou spywares: ces programmes discrets s’installent automatiquement dans votre ordinateur (suite à un clic sur un lien présent dans un mail ou lors du téléchargement de fichiers). Et à votre insu le programme capture tous les chiffres qui sont tapés sur votre clavier d’ordinateur lors de paiements réalisés puis envoie ces données aux fraudeurs.


§  Les vendeurs indélicats : certains commerçants en magasins physiques peuvent simplement recopier le numéro de votre carte bancaire ainsi que le crytogramme à 3 chiffres. Ce geste anodin ne prend que quelques secondes. Il s’agit ensuite pour les fraudeurs de réaliser des achats sur internet. D’autres vendeurs peu scrupuleux peuvent prélever 2 fois la somme que vous avez dépensée.


Évitez donc de cliquer sur des liens douteux contenus dans des emails louches et n’hésitez pas à masquer le cryptogramme à 3 chiffres de votre carte bancaire.



 
Quid sur le e-commerçant victime d’une fraude bancaire ?

Selon le journal Sud Ouest, les paiements sécurisés ne sont pratiqués que pour 27,5 % du total des paiements en ligne.

Un chiffre incroyable qui met en relief les négligences de certains e-commerçants.

Attention ! Car il faut savoir qu’en cas de fraude, le site marchand supportera la quasi totalité de la fraude. 

Si un e-commerce perçoit un paiement puis envoi l’objet au client présumé et que plus tard, un individu se manifeste en déclarant qu’il y a eu fraude sur son compte bancaire, alors la banque peut reprendre cette somme au e-commerçant (même plusieurs mois plus tard). La banque peut même faire payer au e-commercant des frais supplémentaires.

Est-ce que le e-commercant pourra ultérieurement obtenir bien de cause auprès de la banque ? Ce n’est pas si sûr car pour l’instant, la jurisprudence n’apporte pas de réponse satisfaisante. Et il semble que dans cette nébuleuse juridique, que l’on ne comprend pas bien, le e-commercant est systématiquement en situation défavorable.

Rien ne vous garantie que le client qui effectue un achat soit le véritable titulaire de la carte bancaire.

Pour se prémunir de ce risque, certains sites réclament à l'acheteur davantage d'informations personnelles au moment du paiement en ligne (scan de la carte d'identité par exemple mais ce type de procédé augmente davantage le nombre d'abandons de paniers). 




Comment payer sur internet sans communiquer de numéro de carte bancaire ?

Selon les pays, les modes de paiement des achats en ligne sont variables.

Par exemple, en France et aux Etats-Unis, la carte bancaire est majoritairement utilisée.

En Allemagne, c'est plutôt le virement bancaire qui est le plus courant.

Tandis qu’en Espagne et en Italie la carte prépayée est plus largement utilisée.

Et c’est ce dernier moyen qui vous permet de ne pas communiquer vos données bancaires en ligne.Une entreprise s’est distinguée dans ce domaine de la carte prépayée : Paysafecard avec sa solution de paiement Payline.

La carte Paysafecard est une carte prépayée avec laquelle les clients peuvent réaliser des paiements sur internet en toute sécurité. Les achats sont réalisés sans introduire de données personnelles ou bancaires.
L'un des atouts de cette carte pour le consommateur est qu'on peut,en restant dans l'anonymat, transformer du cash et espèces en carte de paiement sans posséder de compte en banque. Cette carte trouve donc son utilité auprès des acheteurs qui ont peur d'utiliser leur carte bancaire sur internet.

Le système est simple : la carte de paiement peut être retirée gratuitement dans un des 450 000 points de vente (Intermarché, Franprix, BP, Shopi, marché U, marché plus, Total, Eleclerc, Shopi, Casino, bar tabac, etc.) et se présente sous la forme d'un bon que vous pouvez créditer de 10, 50 ou 100 euros (ou des montants plus importants). Voir liste des agences où se procurer la Paysafecard : https://www.paysafecard.com/fr-fr/.

Une fois que vous avez transformé votre cash en carte de paiement, vous pouvez payer avec le bon Paysafecard chez les e-commercants possédant ce système de paiement. Ce moyen de paiement assure un contrôle absolu des dépenses et protège contre les fraudes.


1.Les clients achètent un bon Paysafecard comportant un code PIN à 16 chiffres.
2. Sur le site web marchand, le client choisie le mode de paiement Payline.
3. Le client entre le code PIN à 16 chiffres et règle sa commande.












Les autres solutions de paiement en ligne pour les e-commerçants


Il existe bien entendu une multitude de solutions de paiement pour les e-commercants et les clients.

Les solutions banques
Par la présence d'un logo de banque, le e-commerçant rassure les clients en leur indiquant que les paiements sont sécurisés (Banque Populaire, BNP, Caisse d’Epargne, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, LCL, La Banque Postale, CIC, Société Génerale, etc.).

Les clients accordent plus de confiance et achètent plus facilement sur les sites de vente présentant ces logos.

En lien avec les banques, le protocole de paiement 3D Secure qui demande à l'acheteur de fournir un code reçu par SMS pour pouvoir payer sa commande, est également un moyen efficace de protection contre les usurpations d'identités.

Ces systèmes de paiement sécurisé fournissent une protection complémentaire à celles proposées par les banques en créant une interface sécurisée entre les acheteurs en ligne et les banques.
Exemple :Paypal, Paybox, Fia-net, Blue Paid, Epay, Paysite Cash, Ogone, Klick and pay.


La fraude existe mais des dizaines de solutions existent également pour les e-commerçants et leurs clients afin que ceux-ci n'aient plus peur de payer en ligne.

En parallèle, mettez à jour l'antivirus de votre ordinateur et ne réglez vos achats que sur les sites internet présentant une connexion sécurisé https.











Crédit photo : http://www.freedigitalphotos.net/images/Computers_g62-Hacker_p60832.html

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