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Quel sera l’impact du coronavirus (COVID-19) sur votre business ?



Alors que l'activité économique mondiale marquait un coup d’arrêt brutal, le FMI (Fonds Monétaire International) a déjà déclaré que nous sommes d’ores et déjà au début d'une grave récession économique mondiale.

Comment trouver un expert-comptable près de chez soi





Pour les entreprises, faire appel aux services d'un expert comptable est devenu incontournable à bien des égards. Que ce soit pour présenter des comptes annuels ou vous faire part de ses conseils avisés sur le plan comptable, juridique et fiscal, vous faire épauler par un bon expert-comptable est un atout de taille non négligeable pour la réussite de votre boîte.

Les 5 critères à ne pas laisser de côté quand vous investissez dans le vin





De plus en plus de consommateurs du monde entier sont à la recherche de vin de qualité et en quantité limité. Cette tendance est notamment visible en Chine où le niveau de vie de la classe moyenne à considérablement augmenté ces 10 dernières années. 
Vous pouvez ainsi satisfaire à une demande locale en vins de qualité.


Améliorer la rentabilité d'une entreprise : vos leviers d’actions immédiats pour augmenter vos bénéfices














Une entreprise sur un marché doit s’adapter du mieux possible aux conditions imposées par une concurrence pure et parfaite. 


Ses marges de manœuvres étant restreintes, la recherche de rentabilité est donc primordiale pour l’entreprise. 


Autrement dit, il faut réussir à engranger des bénéfices en vendant autant, en vendant mieux et en vendant plus.






Il existe un bon nombre d'actions sur lesquelles vous pouvez agir pour améliorer votre marge. Il ne s'agit pas uniquement de vendre plus ou augmenter vos prix mais également de revoir à la baisse certain de vos coûts.


On parle actuellement de développement durable et d'économie des ressources, et bien ici c'est la même chose ici, en dehors des leviers "prix" et "volume", vous pouvez dés aujourd'hui engager des actions d'économie de vos ressources.

Un exemple tout simple est de renégocier votre contrat de télécommunication.



Je vous présente ici une méthode de réflexion très simple pour vous aider à identifier vos possibilités d’actions immédiates afin d’améliorer la rentabilité de votre entreprise.

Pour cela, il n’y a qu’une seule formule à retenir, il s’agit de l’équation universelle des revenus.







L’équation de revenus :

Profit = revenus  –  coûts

De manière plus détaillé cela donne :









Les 4 leviers d’actions sur lesquels il vous est possible d’agir pour améliorer la rentabilité de votre entreprise sont donc :

  •  Le prix
  •  Les volumes de produits vendus
  •  Les coûts fixes
  •  Les coûts variables


Votre analyse peut être cadrée sous forme d’un arbre de rentabilité


Vous trouverez donc ci-dessous une liste de propositions pour vous aider à identifier des leviers d'actions sur chacun des 4 leviers ci-dessus.








Cette liste de propositions n’est pas exhaustive mais elle vous apporte une base de réflexion.


Bien évidemment, il ne suffit uniquement dans votre diagnostic de constater une baisse de la rentabilité de votre entreprise et d’ actionner ces leviers pour vous en sortir mais il conviendra également ET SURTOUT d’identifier les causes amonts de la baisse de cette rentabilité.


Il ne suffit pas de mettre une compresse pour stopper une hémorragie mais il faut agir directement et de manière chirurgical sur l'artère lésée. 



Si cette méthode est trop compliquée pour vous, n'hésitez surtout pas à me le dire, je ferais encore plus simple la prochaine fois.






Crédit image : http://www.freedigitalphotos.net/images/Charts_and_graphs_g197-Hand_Pointing_Business_Graph_p54643.htmlbonjourhttp://www.qwesta.fr/

5 actions pour réduire ses coûts de transport en entreprise










Toute variation à la hausse des coûts de transport dégrade sensiblement la marge de l’entreprise. 


L’impact négatif engendré est immédiat et sans délais. 

Ces coûts peuvent représenter entre 4% et 10% des charges globales de l'entreprise et voir davantage pour certaines activités de e-commerce. 


Si vous êtes dans une logique de réduction des coûts voici 5 actions que je recommande pour vous aider à réduire vos coûts de transport : 


1. Mutualiser les frais transports entre entreprises du même secteur

Le taux de remplissage moyen des camions circulant sur les routes françaises est de 67%. 

La pression sur les prix de transport incite les entreprises à adopter une logique agressive de réduction des coûts. Et la mutualisation des véhicules de transport est l’une des rares solutions permettant de compenser la hausse des budgets de transport. 


La crise économique a modifié les modes de livraisons des entreprises qui, aujourd'hui, ont tendance à travailler en flux tendu pour s’adapter à la demande des clients. En résumé, le volume des commandes a diminué mais pas la fréquence (les clients commandent moins mais plus souvent, ce qui crée une accélération des flux de transport entraînant une augmentation des coûts). 


C’est pourquoi, s’organiser entre industriels permets de : 
  • Optimiser le taux de remplissage des camions de livraison.
  • Réduire les dépenses de transport en optimisant les tournées de livraison.
  • Expédier de petites quantités à moindre coût.
  • Absorber les pics et les creux d’activités.
  • Accroître la fréquence de livraison. 

Cela permet une meilleure gestion de la mise sur le marché de nouveaux produits, des produits saisonniers ou des promotions. 


L'inconvénient de ce mode de fonctionnement est qu'il engendre des coûts organisationnels :
  • Nécessite de mettre en place un système informatique commun et des tâches administratives mutualisées. 
  • Augmente les coûts de préparation des commandes. 


Cependant, la pratique a du sens car par exemple, dans certaines régions, les constructeurs automobiles commencent à s’organiser à plusieurs pour mutualiser leur frais de transport et livrer des pièces automobiles à un même réseau de concessionnaires. 

S'il n'existe pas de structures de transport mutualisées dans votre région, vous devez approcher les entreprises de votre secteur et leur proposer cette solution. Ce processus s’organise entre entreprise d’un même secteur à condition de n’avoir aucunes réticences à travailler avec ses concurrents. 


2. Optimiser votre matériel de transport

Pour l’achat de vos véhicules : l’autofinancement est la plus mauvaise des solutions. 

Préférez l’emprunt bancaire car son coût de financement est le moins élevé pour ce type de matériel. 

Le crédit bail (ou leasing) et la location longue durée donnent droit à des avantages fiscaux intéressants puisque les loyers sont considérés comme des charges pour l'entreprise et sont déductibles de votre bénéfice imposable. 

La différence entre ces deux solutions est qu’après votre contrat de crédit-bail vous pouvez soit restituer le matériel, soit prolonger la location ou soit acquérir définitivement le bien (le prix d’achat ayant été défini à la signature du contrat de location) et concernant la location longue durée, elle ne vous permet pas de devenir propriétaire du bien à la fin du contrat de location. Vous pouvez soit restituer le bien, soit poursuivre la location. Ce mode de location convient plutôt pour les biens à renouvellement fréquent. 

Pour l'assurance : En matière d’assurance, rien n’est mieux que de vanter les avantages d’une d’assurance concurrente pour obtenir la renégociation de votre contrat et espérer ainsi dégager de 10 à 20 % d’économies. 


Si les véhicules de fonctions apportent un véritable confort à vos employés, fiscalement, il est préférable que vos employés utilisent leur propre véhicule personnel et que ensuite vous les indemnisez. Cela vous fera économiser les frais d’assurances, frais d’entretiens et vous épargnera la taxe sur les véhicules de société. 

3. Gonfler ses pneus et couper la climatisation

La climatisation engendre une surconsommation de 0,5 à 0,7 litre au 100 Km. 

La pression des pneus impacte également la consommation de la voiture. 
Un pneu dégonflé de 17% entraîne une augmentation de la consommation en carburant de 1 litre pour 100 Km. Multipliez ce chiffre par 4 pneus. 

Un pneu perd naturellement de sa pression au fil du temps, ce qui influe sur sa durée de vie. Il faut donc vérifier régulièrement leur pression et utiliser des pneus adaptés. 

UFC que choisir a réalisé un dossier de conseils sur les types de pneus à choisir en fonction des circonstances. Le dossier est à l’adresse suivante : http://www.quechoisir.org/auto/piece-detachee/dossier-pneu.
Pour l'achat, il existe le site  Tirendo.fr qui propose un large choix de pneus toutes catégories.

Graphique 1: influence de la pression sur la durée de vie du pneu

- Un sous gonflage de 17% diminue la durée de vie du pneu de 10%. 

- Un sur gonflage de 20% diminue la durée de vie du pneu de 22%.



Graphique 2 : influence de la pression sur la consommation de carburant

Ci-dessous, un graphique de correspondance de la pression d’un pneu sur la surconsommation de carburant. 


 
     Source : Michelin 


4. Revoir le choix de votre transporteur

C'est peut être le moment de remettre en question le choix de votre transporteur.

Et surtout ne faites plus l’erreur de choisir un transporteur dont les implantations physiques sont éloignées car c’est vous qui paierez les frais de déplacements. 

Soyez également vigilant quant aux grilles tarifaires appliquées par les transporteurs, car celles-ci peuvent ne pas être adaptées à vos produits. 

Les divers transporteurs : 
Chronopost
Fedex
DHL
TNT
UPS
GLS

Pour aller plus loin , si vous ne savez vraiment pas a quel transporteur faire confiance, pas de panique car il existe un site comparateur de prix des transporteurs : www.tarif-colis.com


5. Comparer les prix des carburants

Il existe de nombreuses solutions géolocalisées permettant de comparer le prix des carburants dans votre région. 

Vous pouvez consulter des comparateurs de prix régulièrement mis à jour tels que Zagaz ou Carbeo. 

Le gouvernement propose également un comparateur de prix du carburant : 








Crédit photo :  http://www.freedigitalphotos.net/images/Other_Business_Conce_g200-Cutting_Costs_Scissors_p93044.html

25% des entreprises paient leurs factures en retard. L’affacturage vous permet de contrer ces impayés et de mobiliser de la trésorerie sous 48h. Focus sur la pratique











Une facture impayée vous coûte cher ! 300€ d’impayés doivent être compensés par 10 000 € / 3000 € de chiffre d’affaires supplémentaire pour une entreprise réalisant une marge de 3% / 9%.

C’est une réalité ! Les entreprises ont de plus en plus de mal à payer leurs factures fournisseurs et cherchent au possible à retarder les échéances de paiement.

Avez-vous compris pourquoi tant d’entreprises déposent le bilan alors que leur chiffre d’affaires augmente ? Ne tombez pas dans le piège du chiffre d’affaires.





Quand trop d’argent ne fait pas toujours le bonheur.

Je vais vous expliquer de manière simple pourquoi beaucoup d’entreprises déposent le bilan alors que leur carnet de commandes est rempli et que leur chiffre d’affaires est en hausse.

Sachez qu’avec un résultat bénéficiaire, une entreprise peut être se retrouver à découvert.

Tout d’abord, je dois introduire ici 2 notions de gestion d’entreprise : le besoin en fonds de roulement (BFR) et le fonds de roulement (FR).

Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) : dit simplement, c’est l’argent que doit posséder en permanence l’entreprise pour faire face aux décalages de paiement entre les encaissements et les  décaissements.  Un décalage entre la vente à un client et l’encaissement du prix de cette vente va entrainer une augmentation du BFR de l’entreprise.

Par exemple, une entreprise lors de son activité : 

- Peut accorder des délais de règlement à ses clients, ou demander à être payé à l'avance, ou dès réception de la commande 

- Peut demander des délais de règlement à ses fournisseurs, ou payer à l'avance ses fournisseurs, ou dès réception de la commande

- Doit payer la TVA à la fin du mois suivant

- Doit payer les salaires à la fin du mois et les charges sociales le mois suivant

    Ces entrées et sorties d’argent créent au niveau de l’entreprise un besoin en cash permanent pour assurer son activité quotidienne en attendant les règlements de ses clients. C’est le BFR.

    Il se calcul selon la méthode suivante : BFR = Valeur du stock* + Créances clients – dettes fournisseurs
    *Produits dont doit disposer en permanence l’entreprise pour exercer son activité dans des conditions normales.

    Selon cette formule, une entreprise aura besoin de beaucoup de liquidité pour fonctionner si : 

    - Si elle a trop de stock (matières premières, produits en cours de fabrication,  produits finis et invendus). Trop de stock = trop d’achats par rapport aux ventes.Si elle accorde trop de délais de paiement à ses clients
    - Si ses fournisseurs lui accordent peu de délais de paiement

    Un BFR trop élevé peut conduire à la cessation de paiement et au dépôt de bilan d’une entreprise.

    Le Fonds de roulement (FR) : il s’agit des ressources financières dont dispose l’entreprise et qui sert à financer le BFR.
    Le FR correspond aux capitaux propres + comptes bloqués des associés + emprunt bancaire + provisions pour risques et charges + subventions

    Une fois le BFR couvert par le FR, l’argent disponible restant s’appelle la trésorerie. 

    FR - BFR = trésorerie

    En conséquence, 
    Vous devez générer de l’argent pour votre entreprise mais pas n’importe comment ! 
    Soyez très vigilant lors de la construction de vos prévisions financières car c’est une partie déterminante de votre business plan. Ne la négligez pas !

    Essayez dans tous les cas de ne pas être dans l’une des situations suivantes :

    Le piège de la croissance : quand un excellent chiffre d’affaire devient votre bête noire !



    Constat : votre trésorerie se détériore au fur et à mesure que votre BFR s’accroît. Le BFR augmente beaucoup plus vite que le FR et votre trésorerie devient négative.

    Ce qui se passe :
    L’augmentation de l’activité de votre entreprise a dopé tous les besoins de la société : 
    - L’entreprise doit faire face à une demande accrue de la part des clients et doit donc acheter davantage de matières premières.
    - Augmenter ses stocks de produits
    -  Embaucher plus de salariés et augmenter son rythme de production
    - Gérer davantage de créances clients

    Le BFR augmente fortement car l’équation (BFR = valeur du stock de produit + créances clients – dettes fournisseurs) est  entrainée par une augmentation brutale des stocks et des créances clients.

    Sachez qu’une augmentation non maîtrisée de vos ventes peut entraîner une augmentation brusque de votre chiffre d’affaires , ce qui peut avoir pour conséquence une augmentation significative des coûts fixes et variables de votre entreprise et conduire à une cessation de paiement puis à la liquidation de l’entreprise.

    Que faire : La rentabilité de l’entreprise doit être améliorée par un apport en capital pour couvrir le BFR.
    Faites appel en premier lieu à votre banquier car les taux d’emprunts des banques seront les plus bas que vous puissiez trouver.
    Si votre banque refuse de vous suivre, orientez-vous soit vers les Business Angels, soit vers l’affacturage qui est une solution apportant très rapidement de la trésorerie (sous 48 heures).

    Un investissement inattendu : peut-on prévoir l’imprévu ?


    Constat : Le FR subit une baisse brutale et la rentabilité de votre entreprise n’est pas suffisante pour couvrir le BFR. Votre trésorerie devient négative.

    Ce qui se passe : Vous avez dû réaliser en urgence un investissement vital pour votre entreprise. Cet investissement a été réalisé avec votre capital sans financements extérieurs des établissements bancaires. 
    En règle générale, cette situation est la résultante d’une erreur d’anticipation de la part de l’entreprise. L’entreprise n’ayant pas été suffisamment prévoyante quant à la constitution d’une provision pour risques et charges n’a pas pu faire face à l’imprévu. Il peut s’agir de situations inattendues telles que l’achat d’une machine essentielle à l’activité, des litiges et autres procès (contre des clients ou des salariés), des amendes (non respect de normes, pénalités de retard), des pertes sur contrat, etc.

    Quoi faire : Si vous êtes dans cette situation et que votre trésorerie est négative alors vous êtes dans une situation bien difficile car vous avez peu de chance que votre banquier vous accorde le prêt dont vous avez tant besoin, la prise de risque est ici maximum pour la banque. Les solutions ne sont pas multiples, vous devez soit faire du porte à porte afin de convaincre impérativement un banquier de vous faire confiance. Soit faire appel à la « Love money » en sollicitant votre entourage. 
    Dans l’absolue, vous devez donc toujours prévoir une marge de sécurité financière pour votre activité.

    Votre rentabilité est en chute libre




    Constat : vos pertes s’accumulent provoquant la chute du FR et vous passez rapidement d’une trésorerie positive à une trésorerie négative.

    Ce qui se passe : vos bénéfices bien que importants sont inférieurs à vos coûts comme l’illustre l’équation de rentabilité : revenus = chiffre d’affaires – (coûts fixes + coûts variables)

    On a clairement à faire ici à un problème de gestion, votre excellent chiffre d’affaires est absorbé par d’importantes charges.
    Votre trésorerie a été consommée afin de compenser les pertes. Le FR qui finance vos activités courantes est de plus en plus sollicité et vos fonds s’épuisent.

    Que faire : Deux actions en parallèles doivent être envisagées :
    - Un apport financier
    - La recherche des causes de la baisse de la rentabilité en regardant du côté des coûts. Intervenir immédiatement au niveau de la gestion des stocks qui est le premier levier sur lequel vous pouvez agir lors de problème de trésorerie

     Une mauvaise conjoncture économique


    Constat : Tous les indicateurs évoluent défavorablement. 

    Ce qui se passe : Votre secteur d’activité est en perte de vitesse, ce qui engendre une baisse de votre chiffre d’affaires en même temps que votre FR car il y a de moins en moins de rentrée d’argent. Votre BFR augmente car vous faites moins de chiffre d’affaires pour un nombre d’employés équivalents, et la morosité du marché vous oblige à fournir beaucoup plus d’efforts et de moyens pour concrétiser une seule vente.

    Que faire : Cette situation défavorable est liée à une mauvaise conjoncture et lorsque la tendance s’inversera, vos indicateurs redeviendront positifs. Cette situation n’est pas envisageable à long terme pour une entreprise autrement elle risque de déposer le bilan.  Cependant, si la mauvaise conjoncture tend à durer, il faut envisager de se positionner sur de nouveaux marchés et de réfléchir à une restructuration de l’entreprise (repenser l’organisation interne : réorganiser les structures de production et de ventes, downsizing de la masse salariale, etc.)

    Des délais trop longs accordés aux clients


    Constat : Le BFR augmente beaucoup plus rapidement que les autres indicateurs.

    Ce qui se passe : Vos clients seront très satisfaits des délais que vous leurs accordez mais votre BFR augmentera rapidement si  vous leur accordez des délais trop longs. 
    De même si vos stocks de produits sont trop importants ou encore si vos fournisseurs ne vous accordent que de courts délais pour régler vos achats, votre BFR augmentera également.
    Demandez-vous s’il est possible pour vous de prospérer sans que vos stocks soient vendus et que vos clients vous aient payé.

    Ce qu’il faut faire :
    Revoyez les délais de paiement de vos clients à la baisse notamment pour les clients non stratégiques et laissez les clients non rentables à la concurrence.
    Essayer d’obtenir si possible de plus longs délais de paiement auprès des fournisseurs. Malheureusement, il est rare d’obtenir des facilités de paiement de la part de fournisseurs lorsqu’on est une jeune entreprise. Dans ce cas, essayez de vous rapprocher des centrales d’achats afin de réaliser des commandes groupées d’entreprises.

    A savoir : vous pouvez également essayer de demander un délai de paiement auprès des organismes collecteurs (Urssaf ou les impôts) afin d’étaler vos dettes dans le temps mais à condition de prouver que vos difficultés sont passagères et en bonne voie de résolution.

    L’idéal : maitriser son développement



    Le chiffre d’affaires augmente en parallèle du BFR, l’entreprise maitrise l’ensemble de son processus « créances clients », « gestion des stocks » et « dettes fournisseurs ».

    Le FR qui augmente également est consolidé soit par un apport extérieur (banques et autres investisseurs) ou interne (capitalisation d’une partie des bénéfices).

     

    Ce qu’il faut retenir :

    En règle générale, plus une entreprise grandit, plus son BFR s’accroit.  Il est donc nécessaire de surveiller en permanence son évolution pour ne pas vous retrouver à cours de trésorerie, ce qui se traduira par des pénalités de retard de paiement à des taux prohibitifs et un découvert bancaire, responsable de la majorité des liquidations d’entreprises.

    Comprenez donc que quelques fois il est plus intelligent de stabiliser son activité, voire dans certains cas, de refuser des clients et de ne pas croitre plutôt que de subir une hausse brutale de son chiffre d’affaires et déposer le bilan.

    Pour aller plus loin : je vous invite à consulter ces fiches pratiques que vous trouverez sur le site internet de  Petite-entreprise.net







    Crédit photos : http://www.freedigitalphotos.net/images/Money_g61-Businessman_And_Mouse_Trap_p143634.html / http://www.freedigitalphotos.net/images/Finance_g198-Man_Trapped_p152524.html

    Rentabilité de l'entreprise. Mettre le doigt ce qui ne va pas en seulement 8 questions.


    Avec seulement ces 8 questions, vous pouvez sans problème mettre le doigt sur ce qui ne va pas dans une entreprise au niveau de la rentabilité

    Ces 8 questions peuvent s'appliquer à tous les types d'entreprises.

    Prenons le cas d'une entreprise quelconque vendant un produit  à une clientèle de particuliers, 
    Je prendrai par exemple le cas d'un modeste restaurateur qui se plaint d'enregistrer des pertes importantes au niveau de son restaurant et cela depuis maintenant plusieurs mois.
    Ce restaurateur se demande donc comment faire pour renouer avec la rentabilité.

    Comment réduire facilement vos frais généraux en entreprise. 4 actions efficaces sur vos impressions papier












    Savez-vous qu’il est possible de réduire de 20 à 30% vos coûts d’impressions papier avec quelques astuces simples ? Et donc de réaliser autant d’économies sur vos frais généraux ?

    Selon le cabinet IDC, les coûts d'impressions représenteraient de 1 à 5 % du chiffre d'affaire annuel pour une entreprise.

    De plus, selon l'institut de sondages Ipsos, un salarié français imprime en moyenne de 4 à 52 pages par jour avec une médiane de 28 pages par jour par salarié.

    Enfin, toujours au niveau des chiffres, selon une étude réalisée par le site internet, "lesnumériques", comparant les coûts à la page de 78 imprimantes, dans 117 configurations de cartouches, révèle que le coût moyen réel par page de papier imprimée est de 12,30 cents (pour voir tous les résultats de l'étude => lesnumeriques.com)

    Faites le calcul sur 215 jours ouvrés de travail, le budget s'élève pour une entreprise entre 110 et 1 410 euros par an par salarié. Ce coût devient encore plus effrayant s'il est comparé au nombre de salariés travaillant dans les grands groupes industriels.


    Les sommes dépensées pour les impressions papier donnent le vertige et la crise aidant, l'incitation est forte de réduire au maximum ces frais au sein de l’entreprise.


    En appliquant les méthodes que je vais vous présenter, la société Rhodia (entreprise leader dans le domaine de la chimie avec plus de 14 000 employés en 2010) a réduit de 43% ses feuilles imprimées et réalisé d'importantes économies (voir plus bas).


    Voici comment faire pour économiser votre argent  :


    1. Le plus simple est de supprimer vos 10 imprimantes individuelles et de passer à 1 imprimante multifonction en réseau.

    Les imprimantes individuelles font monter en flèche les frais d'impressions papier car elles nécessitent régulièrement des renouvellements de cartouches de petites tailles, des frais de réparation plus importants multipliés par le nombre d’interventions d’un technicien de maintenance. De plus, les rendements d’impressions sont assez faibles du fait de la capacité limitée d'impression des petites cartouches.
    La réduction du nombre d’imprimantes va engendrer de manière automatique la réduction de coûts.

    Important à savoir : les imprimantes laser sont plus économiques que les imprimantes jet d’encre.


    2. L’impression en recto-verso doit être paramétrée par défaut. Simple à mettre en place.

    Ce conseil est d'une simplicité redoutable mais pourtant rares sont en entreprise les imprimantes qui sont configurées en mode recto-verso "activé". 

    Selon une étude de Gartner, l’option recto-verso peut réduire jusqu'à 30% la consommation de papier dans les entreprises, on divise ainsi le nombre de feuilles par 1/3 ainsi que la quantité d'encre utilisée.

    De même, il est conseillé d'activer par défaut l'impression en noir et blanc.
     

    3. La suppression rapide des pages vides, inutiles et consommatrices d’encre peut être réalisée par des logiciels telles que PrintFriendly, GreenPrint ou Print What You Like. Ces logiciels permettent également, d’exclure les éléments graphiques et les images publicitaires pour économiser de l'encre et réduire par 3 le nombre de feuilles de papier utilisées.


    4. Très simple à mettre en place. Changer de police de caractères.

    A environ 3 euros la ramette à papier de 500 feuilles, pour couvrir de 860 à 11 180 impressions papier par an et par employé, cela revient de 6 à 20 euros de ramettes à papier par employé par an pour couvrir les besoins en impressions dans l'entreprise. La ramette à papier ne vous coûte pas cher. Mais c'est plutôt l’encre pour imprimante qui est un véritable produit de luxe. Selon Le  journal "Le Monde", l'encre est vendu entre 615 et 3800 euros le litre !

    Sachant qu'une feuille de papier vous revient en moyenne à 0,6 cents et l’encre d'imprimante à 11,7 cents par impression, l’encre représente 95% du coût d’impression, soit en moyenne par entreprise de 100,62 à 1308 euros d’encre par employé par an.

    Un budget trop important qu’il convient de réduire.

    Pour cela, vous pouvez utiliser une police de caractères économe et économiser jusqu’ 30% d’encre par impression.

    Les différentes polices de caractères ne sont pas équivalentes quant à la consommation d’encre.

    Par exemple la police Eco-Font : son principe consiste en de petits trous dans la police qui sont invisibles à l'impression. Ce qui réduit considérablement la quantité d’encre à l’impression.

    Voici un classement des polices de caractères les plus populaires suivant leur consommation en encre.

    1. Century Gothic
    2. EcoFont
    3. Times New Roman
    4. Calibri
    5. Verdana
    6. Arial
    7. Sans Sérif
    8. Trébuchet
    9. Tahoma
    10. Franklin Gothic Medium

    Sachez qu’Arial, la police de caractères par défaut de Windows, consomme 20% d'encre en plus que la police de caractères Eco-Font et 30 % d'encre en plus que la police de caractères Century Gothic.

    Plus concrètement, l'université du Wisconsin a pu économiser 30% de son budget impression uniquement en changeant de police de caractères. Sur les 20 000 dollars que dépense l’université chaque année pour ses cartouches d’encres et de toner, l’université envisage de réaliser 6 000 dollars d’économie par an.

    Enfin, pour en revenir au spécialiste des produits chimiques Rhodia, dont je vous ai parlé plus haut dans l'article, et qui a diminué de 43% ses quantités de pages imprimées. La méthode pour arriver à ce résultat consistait à :

    => La mise en place d’équipements partagés en remplacement des imprimantes personnelles : il s'agissait de passer de 83% imprimantes personnelles et 17% imprimantes partagées en réseau à 12% d’imprimantes personnelles et 88% imprimantes partagées en réseau. 
    => Ce changement a permis de diminuer la consommation énergétique de 68% et de réduire le nombre de cartouches d’encre par 25. 
    => Le nombre de pages imprimées a diminué de 43%.
    => La configuration d'impression par défaut des pages en noir et blanc et en recto-verso a permis de diminuer la consommation de papier de 60%.
    => Les coûts globaux d’impression ont été ainsi réduit de 40%.

    Êtes-vous convaincu par cette démarche de réduction des coûts ? Celle-ci est si simple à mettre en place. A vous de jouer !







    Crédit photo : http://www.freedigitalphotos.net/images/Photography_g291-Printer_And_Little_Girl_p153705.html