Cosmétique : comment maîtriser le risque microbiologique ?


La maîtrise du risque microbiologique entre dans le cadre de la sécurisation des produits cosmétiques. Afin de proposer aux consommateurs des produits qui sont sains et sûrs pour leur santé, les acteurs de ce secteur doivent sans cesse rechercher les meilleures solutions d'analyse des produits et de l'environnement dans lequel ces derniers sont formulés, conservés et utilisés. Voici un aperçu des solutions à mettre en œuvre pour réduire et maîtriser définitivement les risques microbiologiques en cosmétique.


Les « challenges tests » en cosmétique, une parfaite maîtrise du risque microbiologique

Il s'agit de tests microbiologiques dont le but est de définir la capacité d'une formule cosmétique à se protéger de la contamination des micro-organismes. Ces tests sont encadrés par la norme EN NF ISO 11930 : 2012 concernant l'Évaluation de la protection antimicrobienne d'un produit cosmétique. Ils sont donc obligatoires, exceptés pour les produits qui ont :

  • Un pH très élevé ;
  • une teneur en alcool, en sel et en sucre d'au moins 20 % ;
  • une activité de l'eau inférieure à 0,75.

Ces caractéristiques particulières confèrent aux produits qui les contiennent une autoprotection contre les micro-organismes. Toutes les autres formules (crèmes, poudres, liquides et autres) doivent obligatoirement faire l'objet de « challenge test », afin d'en garantir la sécurité de l'usage aux consommateurs. L'absence de « challenge test » doit être justifiée auprès des autorités dans le dossier d'information du produit (DIP), et les raisons ayant poussé à un tel choix doivent faire l'objet d'explications bien étayées.

Avec l'expertise du laboratoire Cosmebac en cosmétique, vous êtes assurés de la bonne conduite des tests en termes de microbiologie. Par ailleurs, pour renforcer le DIP, il est recommandé de procédé à plusieurs « challenges tests ». Il faut dans la mesure du possible tester des souches microbiennes différentes de celles qui sont normalement autorisées. Ce type de tests nécessite la collaboration avec un laboratoire de grande envergure, et doté de grandes capacités techniques.

risque microbiologique cosmétique


La mise en place de protocoles d'évaluation uniques en cosmétique

Le secteur des cosmétiques est un marché complexe et dynamique. Les sociétés de production doivent faire face à de nombreux défis tels que la restriction des substances de conservation autorisées, la recherche quasi permanente de formules innovantes, etc. Devant ces impératifs, il convient de mettre en place des protocoles de tests spécifiques, adaptés aux besoins de chaque entreprise.

Pour cela, il faut par exemple se tourner vers des laboratoires experts dans l'élaboration de protocoles d'études qui permettent une approche du risque microbiologique la plus juste et la plus sécurisée. Il faut aussi optimiser les processus d'hygiène dans les usines ou entreprises, de sorte que les échantillons ne soient contaminés par aucun micro-organisme sur tout le parcours des chaînes de montage.


Les solutions de conservation pour réduire le risque microbiologique

Pour limiter le risque microbiologique, il faut aussi s'intéresser aux solutions de conservation. De façon générale, il y a 3 manières de conserver un produit :

  • les solutions physiques (stérilisation UHT, packaging unidose ou airless, flash pasteurisation, etc.) ;
  • les solutions biologiques (ajout d'enzymes ou d'autres éléments biologiques)
  • les solutions chimiques (l'usage de produits conservateurs).

Les solutions physiques et biologiques sont souvent considérées comme trop onéreuses par les entreprises. En plus, certaines ne sont pas adaptables aux formes galéniques de certains produits. C'est pour cela que beaucoup de créateurs de formules cosmétiques préfèrent utiliser les produits conservateurs.

Ces derniers sont listés dans un document qui sert de règlement, mais qui est de plus en plus à respecter. Et pour cause, il s'agit en majorité de substances décriées par les médias et associations de consommateurs comme les Parabènes, le Phénoxyéthanol ou encore la Méthylisothiazolinone (MIT). Les sociétés de cosmétiques sont alors obligées de se tourner vers d'autres conservateurs comme le Glyceryl caprate. Faire ce choix est toutefois risqué, car il peut s'avérer difficile ensuite de justifier la conservation du produit. Il vaut donc mieux se limiter à l'utilisation des conservateurs encore autorisés.


La maîtrise des risques microbiologiques liés à l'utilisation des produits cosmétiques

Lorsque les produits ont passé tous les tests avec succès et qu'ils sont commercialisés, il reste encore des risques de contamination liés à leur utilisation. Les causes sont multiples : mauvaise conservation des produits, utilisation d'applicateurs de cosmétiques contaminés, etc. Ce dernier point est très important, car certains de ces accessoires sont de véritables nids pour les micro-organismes qu'ils récupèrent sur la peau de l'utilisateur, et avec lesquels ils peuvent contaminer le produit cosmétique concerné.

Pour faire face à d'éventuelles situations de risques, il faut nettoyer régulièrement les accessoires cosmétiques (pinceaux, éponges, mousses, etc.), privilégier l'usage d'applicateurs uniques dans les boutiques ou les instituts, éviter d'utiliser les accessoires de maquillage d'autres personnes, etc. Il faut aussi envisager l'utilisation d'accessoires de cosmétique dotés de solutions palliatives au développement des micro-organismes tels que les nanoparticules d'argent ou encore le charbon actif.



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