Quelle est la différence entre mobilité douce et mobilité durable ?

Face au défi écologique, de nombreux ménages changent progressivement leurs modes de vie. Ils optent ainsi pour de nouveaux matériaux de construction et rénovent les appareils de chauffage. Mais la révolution ne s’arrête pas là. Si auparavant les travailleurs utilisaient principalement des véhicules individuels pour aller au travail, une conscience collective a permis de mettre au-devant de la scène d’autres moyens de transport.


Qu’est-ce que l’écomobilité ?

L’écomobilité vise à utiliser des dispositifs de transports plus doux pour l’environnement. Il faut par exemple parler du :

• Vélo (mécanique ou électrique)
• La marche à pieds
• Le roller
• La trottinette

Ces moyens de transport ne diffusent pas de gaz à effet de serre dans l’air. Bien entendu, les voitures auront encore un rôle dans le déplacement des salariés. Toutefois, au lieu de conduire des voitures individuelles, ils peuvent désormais miser sur le covoiturage ou l’autopartage. À titre informatif, l’autopartage consiste à utiliser une voiture en alternance avec une autre personne. L’objectif est de diminuer la circulation sur la voie publique. Cela conduit ensuite à un impact positif sur l’écologie.

Au vu des informations, le concept de mobilité douce prévoit l’utilisation d'instruments de déplacement dépourvu de motorisation. Il faut d’autant rajouter les transports en commun et les mobilités non-thermiques. D’ailleurs, une mesure d’accompagnement facilite la transition. Pour concrétiser cette approche, les entreprises peuvent opter pour un forfait mobilité durable avec 1 km à Pied. La notion est née en 2019 grâce à la loi d’orientation des mobilités ou LOM. À noter que l’attribution d’une indemnisation est facultative. Cela dépendra de la politique interne de l’entreprise et de la décision des cadres dirigeants. Mais vous saurez que les syndicats sont en droit de demander son application auprès du responsable de la ressource humaine.

Comment mettre en place la mobilité durable ?

La mobilité durable est un ensemble de technique et d’action que vous devez mettre en place pour garantir l’utilisation de divers moyens de locomotion doux. À cet effet, les employeurs peuvent indemniser les travailleurs dans le cadre de leurs déplacements. Mais attention, car le montant ne devra aucunement affecter les salaires de base ni les cotisations sociales. Il est également exonéré d’impôt. À part la solution du forfait mobilité, il existe encore d’abondantes alternatives. Elles seront mises en œuvre après avoir expliqué les enjeux et les avantages de la décision aux collaborateurs.

L’entreprise peut payer les frais de transport en commun des collaborateurs. La société peut rembourser jusqu’à 50 % du titre de transport en se référant au Code du travail. L’implémentation de certaines infrastructures motive d’autant les subordonnés à adhérer au projet. L’organisme devra entre autres aménager un parking dédié pour les vélos. Il faut également rendre les horaires de travail flexibles. En effet, les transports en commun sont parfois inaccessibles le matin ou le soir surtout lors des heures de pointe. Il devient alors difficile d’arriver à l’heure au siège. Les bénéfices attendus grâce à l’approche sont pluriels. Voici une liste non-exhaustive :

• Augmentation de l’activité physique
• Abaissement du niveau de pollution
• Gain de temps en rapport avec le faible trafic
• Réduction du budget de transport

Que savoir sur le forfait mobilité ?

Comme évoqué précédemment, le forfait mobilité a été instauré seulement depuis quelques années. Il a été lancé sous l’initiative de l'État, qui voulait que les Français recourent à des moyens de transport plus sains. Il est accordé aux salariés travaillant dans le secteur privé et public. Cependant, les agents de la fonction publique reçoivent uniquement l’aide pour le covoiturage et lors de l’usage d’un vélo. Le montant est fixé à 500 € par an et par salarié. Pour bénéficier de la subvention, les engins de transport doivent être éligibles.

Le forfait mobilité a été initié dans le but de substituer les indemnités kilométriques vélos. Il remplace aussi les forfaits covoiturages.

Malgré l’obligation imposée par l’état de discuter des questions de l’écomobilité au sein des entreprises employant plus de 50 salariés, les changements tardent à se mettre en place et n’attirent pas les sociétés (en savoir plus)

 

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